Cette après-midi, je me suis replongée dans mon livre chouchou : "
Les 4 accords toltèques de Ruiz". C'est un livre que j'ai déjà lu 2 fois (il ne fait que 125 pages) et dans lequel je prends plaisir de me plonger dès que j'ai besoin de passer un moment agréable, doux... et révélateur.
En relisant le 3e accord, j'ai pensé à yuki mais j'ai préféré posté sur ce post pour qu'il soit accessible au plus grand nombre car ça concerne tout le monde.
Voilà ce que Ruiz écrit :
- Citation :
- "Ne faites pas de supposition. Nous avons tendance à faire des suppositions à propos de tout. Le problème est que nous croyons ensuite qu'elles sont la vérité. nous serions prêts à jurer qu'elles sont vraies.
Nous faisons des suppositions sur ce que les autres font ou pensent, fort de quoi nous en faisons une affaire personnelle, puis nous leur en voulons et nous leur communiquons du poison émotionnel par nos propos... Nous faisons des suppositions quant aux raisons d'agir d'autrui, nous les interprétons de travers, nous en faisons une affaire personnelle, et nous finissons par créer tout un drame pour rien du tout.
Il vaut toujours mieux poser des questions que de faire des suppositions, parce que celles-ci nous programment à souffrir".
Nombreuses sont celles et ceux qui, lorsqu'on leur fait une remarque, même anodine, extrapolent autour de cette réflexion et se font tout un film.
Dans son livre, Ruiz explique qu'au lieu de faire marcher illico presto la machine à "paranoïa", il faut juste oser poser la question : "que veux-tu dire par là? ou "peux-tu développer ta réflexion?"... toute question qui peut nous mettre sur la voie de la compréhension.
Pour revenir à yuki, je me souviens, dans ton journal, tu racontes que ton chéri t'a proposé à plusieurs reprises de faire du sport. Tu as tout de suite pensé qu'il voulait que tu maigrisses, qu'il te trouvait trop grosse et qu'il allait surement te quitter si tu ne mincissais pas.
As-tu pensé qu'il pouvait y avoir un autre scénario, qui n'avait rien à voir avec ton surpoids?
Imagine que tu lui aies posé cette simple question : "pourquoi me proposes-tu de faire du sport avec toi?
Serait-il inimaginable qu'il te réponde quelque chose comme : "j'ai envie de faire une activité en ta compagnie et le sport est une bonne idée" ou d'imaginer que ton chéri pouvait avoir un déficit de confiance en lui lié à son propre corps (et non au tien) et qu'il pensait que de se muscler allait lui donner de l'assurance?
ça n'est pas évident de contrer les croyances qui nous parasitent à cause de notre manque de confiance en nous mais c'est une étape importante à passer pour se libérer de ces fameuses croyances négatives.
Notre conscience critique est parfois si puissante qu'on imagine toujours le pire mais dans ces moments-là, il faut se souvenir que nous interprétons souvent de travers les phrases des autres et qu'une simple question peut nous faire comprendre qu'on se fourvoie (et en profiter pour mettre ko notre conscience critique en lui prouvant qu'on n'est pas la cible de tout notre entourage).
J'espère que ça ne te dérange pas que je prenne ton histoire en exemple, yuki, sinon, dis-le moi, je le transfèrerais sur ton journal.