La méthode zermati en quelques mots.

Je voulais faire un petit rappel au sujet de la méthode zermati.

Je précise qu'il ne s'agit aucunement d'une accusation ou d'une critique mais d'une aide claire pour aider certaines à comprendre pourquoi après un très bon départ dans la méthode, les choses se compliquent.

La majorité des nouvelles qui débutent la méthode zermati (rassurez-vous, j'en ai fait parti et beaucoup d'anciennes aussi) font la même erreur : l'appréhender comme un régime.

Par exemple, il y a celles qui acceptent de manger tous les aliments (en se persuadant qu'elles n'ont plus aucun aliment tabou) mais vont réduire de façon drastique leurs quantités ou le nombre de leurs prises alimentaires (en supprimant les en-cas). Les résultats sont catastrophiques puisqu'elles se mettent en restriction et finissent par craquer et compulser.

Il y a celles qui se mettent à sauter des repas (souvent le petit-dej : elles ont faim mais ne mangent pas car elles contrôlent leurs apports caloriques alors que c'est une erreur vu que beaucoup d'études démontrent que sauter le petit dej incite le corps à stocker des graisses : véridique!).

Il y a celles qui cumulent les phases restriction-compulsion : comme j'ai trop mangé, je ne mange plus jusqu'au lendemain mais ça ne marche jamais et elles finissent toujours par craquer à un moment ou à un autre...

Tout ça pour dire que la méthode zermati n'est pas une énième façon de se nourrir pour maigrir, un énième régime : la méthode zermati, c'est uniquement :

j'apprends à écouter mon corps, à ressentir dans mon corps ses besoins et à les respecter. Lui seul sait ce dont il a besoin. Il ne doit jamais y avoir de comptage calorique, de produits light (Apfeldorfer explique que beaucoup de personnes vont jusqu'à se persuader aimer les produits light ou le chocolat à 80% de cacao alors qu'il n'en est rien), ni de restriction au niveau des quantités ou des horaires.

Apprenez à aiguiser vos sens, à vous plonger dans le ressenti de votre corps, à l'écouter, le comprendre et surtout accepter de le nourrir à sa demande. Il n'est pas là pour vous trahir. Votre corps veut la même chose que vous : s'alléger du fardeau qui l'encombre. Il ne vous trahira pas si vous le respectez.

Lorsque la tête prend le dessus et décide :"non, tu ne dois pas prendre cet aliment car tu as suffisamment mangé gras ou sucré", "tu as mangé des pâtes ce midi, tu dois manger des légumes ce soir", "tu as déjà trop mangé, tu n'as plus faim"... on place le corps en retrait et on ne s'écoute pas.

La tête ne doit pas prendre le pouvoir car elle veut souvent des choses irréalistes : maigrir vite et beaucoup (le poids génétique, la tête, elle s'en fiche, elle se croit plus forte). Mais la volonté n'a rien à voir avec la régulation et le croire mène tout droit à l'échec.

Le zermatage n'est pas contrôler son alimentation. On ne peut pas prendre le pouvoir sur son alimentation, on ne peut pas décider à la place de son corps. Tout ce qui se fait en haut (dans la tête) ne prend pas en considération les besoins du corps.

Retrouver sa régulation naturelle ne doit pas se faire dans la lutte, dans la souffrance, ni l'obsession perpétuelle de ce qui passe par notre bouche. Plus vous serez détachée de l'obsession de ce que vous avalez, plus vous vous ferez confiance, plus vous chercherez à retrouver une alimentation intuitive, comme celle de l'enfant qui ne se pose aucune question, mieux vous parviendrez à vous réguler. Et sans heurt.

Je vois de plus en plus de personnes se désespérer de leur alimentation, de leur incapacité à contrôler leur poids mais on parvient à se réguler lorsqu'on fait table rase du passé, qu'on oublie tout ce qu'on nous a inculqué, qu'on accepte de lâcher complètement nos pensées anxiogènes sur les calories, le gras, le sucre... et qu'on se focalise uniquement sur nos sensations.

Cherchez votre instinct "primaire", celui au plus profond de vous qui sait quand vous avez faim, quelles quantités vous devez manger et quel aliment consommer. Ne vous prenez pas la tête avec toute autre considération. Il n'y a pas de bien ou de mal dans l'alimentation, il n'y a que du plaisir de rassasier son organisme avec ce dont il a besoin.

Bon zermatage!

merci pour ces rappels krystel !

C'est bien de faire le point là dessus, parce que je crois que c'est très fréquent au départ cette hyper attention qu'on prête aux sensation, à la faim qui fait que très souvent on s'arrête même un peu avant, ne pourrait de toutes façons pas être tenue sur la durée et c'est qu'on peut avoir le même problème qu'avec les régimes.

Mais tout ça n'est pas si évident, ça peut prendre du temps et des ajustement, mais il faut le garder en tête

 

Merci pour cette mise au point! C'était très intéressant

Merci pour ce petit rappel.

En tout cas sur les 3 cas que tu as expliqué je ne m'y retrouve pas donc je suis contente.