"mangez en paix "en long et en large !

pour faire plaisir a choucha ...

je pense que plus d'unes allez vous lancer dans la lecture du livre

choucha c'est fait d'autres et moi aussi et marinah commence !

alors pourquoi ne pas se concerter sur certains points qui nous ont faites avancer ??...

ok????.... en ce qui me concerne je reviens plus tard ! :titi:

ok, très bonne idée , mano !

Mano!!!

Je reviendrai plus tard, lorsque j'aurai le livre sous les yeux!

Manger sous le coup des émotions est normal

Quelle belle histoire que de manger paisiblement, des aliments riches en énergie, en nutriments, en micronutriments, riches en représentations nourrisantes, tout cela en bonne compagnie! On apprécie alors ce qu'on mange et on se nourrit de bonheur.

Malheureusement, tout le monde ne vit pas en permanence dans ce monde idyllique.

"Avec tous les malheurs qui m'arrivent, une bonne petite bouffe entre amis, ou bien des chocolats mangés en secret seront les bienvenus!", se dit-on aussi parfois. Et, de fait, manger des nourritures goûteuses, bien grasses et bien sucrées, peut nous permettre de réguler nos émotions et nous réconcilier avec la vie.

Certes, on aura mangé au-delà de ses besoins énergétiques, et pas forcément les nutriments réclamés par l'organisme à ce moment précis.

Après ces excès, apaisé, on se sent prêt à repartir d'un bon pied et on écoute alors ses appétits. Comme justement on n'en a guère, on mange peu par la suite.

Enfin, voilà comment ça se passe normalement, quand les comportements alimentaires ne sont pas déréglés.

G. Apfeldorfer "Mangez en Paix"

Se faire confiance

Nos choix et nos modes alimentaires sont donc le fruit d'une incessante négociation entre les différents étages de notre être.

On conçoit que, pour que cela fonctionne, pour qu'on parvienne à réguler autant de choses, de nature si différente, par le moyen de nos comportements alimentaires, un certain nombre de conditions doivent être remplies.

Il convient tout d'abord qu'on accepte de satisfaire ses besoins dans l'ordre où ils apparaissent, et de ne pas se tracasser de déséquilibres passagers, de considérer que la somme de ces déséquilibres, à l'échelle de la semaine, de la quinzaine, engendrera un équilibre de niveau supérieur.

Nos mécanismes de régulation fonctionnent en majeure partie en dehors de notre conscience. En temps normal, quand tout se déroule à merveille, nous ne savons d'eux que ce qui est nécessaire d'en savoir.

Seuls parviennent à notre conscience des appétences, des émotions, des désirs, des sensations, qui réveillent des représentations et nous orientent vers certains aliments à certains moments. Quand la satisfaction est obtenue, que la faim est calmée, qu'on est apaisé, on comprend qu'on peut s'arrêter de manger.

Il faut pouvoir accepter de se reposer sur cette splendide machinerie, hautement sophistiquée, plutôt que sur la logique, le raisonnement, des connaissances qui se veulent "scientifiques", mais qui ne le sont pas tant que ça, car trop parcellaires, s'attachant à certains détails en négligeant l'ensemble.

G. Apfeldorfer "Mangez en Paix"

Citation :

Après ces excès, apaisé, on se sent prêt à repartir d'un bon pied et on écoute alors ses appétits. Comme justement on n'en a guère, on mange peu par la suite.

Enfin, voilà comment ça se passe normalement, quand les comportements alimentaires ne sont pas déréglés.

c'est justement ce passage qui a fait en sorte que j'ai fini le gateau au chocolat de ce midi sans culpabilisation ..j'en avais vraiment besoin psychologiquement ..nous ne devons pas oublier que nous ne sommes pas qu'un corps avec des besoins .. et que nous ne sommes pas des saintes !

depuis 13H pas faim ...pas de 16H .... et puis reflexion faite je ne me suis pas tant regalee que cà

mon corps va se reguler ...je mangerais quand il aura digere !!

cet episode devrait etre exceptionnel c'est pas tous les jours que vous avez a dompter des emotions un max pénibles

alors pour une fois ! :coeur: :coeur:

Hyperempathie

(...) Tans qu'ils dévorent, les hyperempathiques sont joyeux et sympathiques. Tout va bien, la vie est belle, ils se sentent exister.

Dans ces moments-là, ils ne s'intéressent pas à leurs sensations corporelles et ne ressentent pas de besoin alimentaire. Mais, à un moment ou un autre, la frénésie d'activité doit bien s'arrêter. Tout de même, on fatigue, à s'agiter ainsi. Et même, on se sent vidé à force de s'être rempli d'activités de toutes sortes.

Lorsque le dehors ne les alimente plus, ces personnes ressentent alors un grand vide, comme la vie qui s'éteint. Elles paniquent, dépriment, somatisent. Voilà justement le moment que choisit la faim pour se manifester. Nous sommes aux environs de 18-19h; ou bien c'est le week-end et il n'y a pas grand-chose à faire. Ou encore, on revient de vacances, de voyage. Ou on est esseulé, on vient de perdre ses illusions amoureuses. Devinez ce qui arrive...

G. Apfeldorfer, "Mangez en Paix"

ce qui m'a le plus interpellé dans l'hyperempathie c'est le don de l'intuition ..de comprendre l'autre au point de devenir lui ... on s'approprie ses emotions ...on le comprends mieux qu'il ne se comprends

mais nous ne sommes pas lui.. ce ne sont pas nos emotions ... alors comment accepter des choses qui ne nous appartiennent pas !

a force de regarder a l'exterieur de nous ,a vivre au travers des autres nous perdons notre identite ..on n'existe pas :on est vide

tant que vous travaillez ..vous existez grace a votre travail

tant que vous aidez les autres ...vous existez grace a eux

tant que vous courrez a vos taches menageres vous existez


alors maintenant je comprends pourquoi je ne pouvais pas rester a ne rien faire

le w. end ..sans cette frenesie et ces moyens d'existance ..j'etais vide ..transparente ..je n'existais pas a mes yeux ....

j'ai compris qu'il fallait commencer par me regarder ,me comprendre ,me pardonner ,me bichonner ..me donner le droit d'exister

:coeur: :coeur: :coeur:

Je confirme! Je suis bel et bien hyperempathique.

Je me reconnais complètement dans ces propos! Je déteste le vide, il me fait peur, m'aspire et pour lutter je m'active et quand je vais mal, je n'ai plus la force de m'activer alors je mange!

Tout pareil...

je continue sur l'hyperempathie

une mere utilise ses capacites d'empathie pour s'accordre a son enfant ,se mettre a son diapason,a sa place ,ressentir et penser comme lui


un parent dont les talents empathiques sont faibles ne parvient pas a faire cette demarche ..il ne comprend pas son enfant de l'interieur


il a alors tendance a se fier a se fier a des principes ,des raisonnements ,des idées toutes faites :un enfant doit avoir faim a telle heure .il fait chaud donc il a soif

l'affection?? bien sur qu'il convient d'en fournir a son enfant ,mais a des momments que le parent choisira

fermé a lui- meme , comme il est fermé aux autres ,ce parent s'interresse peu aux etats d'ame ,aux sentiments ,aux ressentis corporels et emotionnels

ce desintérét du parent pour l'interiorité de son enfant empéche celui-ci d'identifier clairement ses besoins ,ses desirs ,ses émotions ,ses sentiments ,et de les étiqueter ,de les mettre en mots (d'ou l'interet de mettre des mots sur notre emotionnel dans notre journal )

l'enfant en vient a croire que les sentiments qu'il convient de ressentir ,les pensees qu'il convient d'avoir ,ne sont pas a chercher au -dedans de soi,mais a l'exterieur de soi
c'est sa mere qui sait mieux que lui s'il a faim ou soif ..;ce sont les autres qui ont les sentiments adequats,les pensees justes

un enfant dont l'un des parents ,ou les deux ,manquent de qualites empathiques a de bonne chances de devenir paradoxalement hyperempathique

l'enfant construit son estime de soi a partir de l'attention que lui portent ses parents
lorsqu'ils se centrent sur lui,qu'ils sont attentifs a ce qu'il ressent ,qu'ils s'extasient sur ce qu'il fait ,ils conduisent leur enfant a s'intérresser a lui-meme,a croire que sa personne a de la valeur
l'enfant regarde là ou regardent ses parents ,considére comme digne d'intérét ce qu'ils considérent comme digne d'intérét !!

on concoit que des parents a principes ,depourvus d'ecoute ,centres sur eux -méme ,conduisent leur enfant a douter de soi ,a considerer qu'il n'est pas interressant ,qu'il est sans valeur !
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bon, j'en suis pas encore là, je viens de terminer le 1er chapitre... et c'est marrant, parce qu'après mettre jetée dessus, j'ai finalement envie de le "déguster"... :à table: comme quoi, le vocabulaire alimentaire...

(ceci dit, moi, j'aime bien rester à rien faire, donc je ne suis sans doute pas hyperempatique, à vous lire! )

je vous recopie un passage qui m'a marquée:
"Lorsque vous ressentez une appétence pour un aliment particulier, qui peut vous apparaître selon son intensité comme une simple préférence, mais qui peut aussi aller jusqu'au désir frénétique, n'ayez pas peur d'y répondre
Cet aliment-là, votre corps, votre psyché, c'est-à-dire vous, en ont besoin. La satisfaction ressentie, l'apaisement, la cessation du besoin sont des preuves que l'aliment répond à un besoin légitime, que la consommation est adéquate."

J'ai pensé à toi, mano, et à ton besoin de réconfort actuel... tu vois, c'est tout à fait légitime! ;)
ça correspond à un besoin émotionnel réconfortant fort...

:coeur: :coeur: :coeur:

:thank: effectivement j'y reponderai sans hesitations dorenavant ??promis !! :smack: soleia!

Je poursuis la lecture... et j'aime beaucoup le ton, beaucoup plus léger, avec de l'humour même, par rapport à mon souvenir de lecture de "maigrir c'est dans la tête"! (mais bon, je crois que mon interprétation de la lecture du bouquin avait beaucoup faussé les choses...)

Et donc, spéciale dédicaces pour mano...
Gérard parle des bagels p99!!!!!!

Steph

je vois cà . .mais comme je savais pas ce que c'etait j'ai du zapper .....et pas du tout saliver !!

ben tiens!

J'ai pas l'impression qu'il y ait une grande différence avec le précédent livre de Apfeldorfer, je me trompe ?