J'ai lu récemment que les blocages les plus puissants étaient : la peur, la critique, le ressentiment et la culpabilité.
Et nous pouvons dépasser ces blocages en aidant, par des actes (virtuels), notre enfant intérieur.
Jusqu'à peu, je pensais qu'il suffisait de me connecter à ma petite fille intérieure, la prendre dans mes bras et la consoler pour dépasser chacun de mes blocages, et je ne comprenais pas pourquoi, ça ne suffisait pas. Sur le coup, ça m'apaise, mais rien ne change vraiment. Ces mêmes blocages resurgissent encore et toujours sans même avoir perdu de leur puissance.
Je pensais mal faire jusqu'à ce que je tombe sur l'article d'une thérapeute qui expliquait que l'important était d'apporter ce dont notre part intérieure a réellement besoin.
Aller voir sa petite fille blessée, effrayée, culpabilisée, meurtrie... et lui donner ce dont elle a besoin : elle se sent nulle, incompétente, lui dire qu'elle est une petite fille brillante, lui dire à quel point vous êtes fière d'elle et combien elle est lumineuse, lui présenter ses bulletins de notes, ses réussites aux examens, ses diplômes, lui montrer la femme brillante que vous êtes devenue en lui expliquant que vous êtes elle adulte; elle a peur parce qu'elle a subi une agression, lui apporter la sécurité dans des actes concrets (en visualisation) : mettre un verrou à la porte d'entrée et un garde devant chaque porte (c'est l'exemple qu'elle donne pour aider ses patientes qui ont subi des viols durant leur enfance/adolescence), et pareil pour chaque peur.
Elle parle aussi, à un moment, de la peur des hommes : si enfant nous avons été brutalisée, mal traitée par un homme, on peut en avoir peur une fois adulte et ne pas parvenir à créer des liens apaisés avec les hommes. Elle conseille de montrer à cette petite fille des hommes bons, de lui présenter le dalaï lama (ou n'importe quelle figure masculine bienveillante). Et comme tout est possible en visualisation, on peut laisser le dalaï lama lui parler et la rassurer (en restant présente à ses côtés pour la rassurer).
C'est ce qu'on va lui apporter qui va l'apaiser et la rassurer en lui expliquant que les moyens de protection que nous mettons en place resteront pour toujours (oui, le dalaï lama peut rester à ses côtés pour le restant de ses jours). Que l'on sera toujours là pour y veiller.
Et à chaque fois qu'un blocage remonte, la rassurer et, avec le temps (ça peut aller très vite) ce blocage cessera d'être actif.
J'aime l'idée d'agir, ça m'aide vraiment car j'ai souvent, par le passé, ressenti un sentiment d'impuissance face à la détresse de ma petite fille intérieure. Je la voyais souffrir, je comprenais que la câliner ne suffisait pas sur le long terme et je ne savais pas quoi faire. Avec cette technique, ça a changé énormément de choses en moi.
Voilà, comme d'habitude, je partage. Il n'y a aucune obligation ni d'adhérer ni d'y croire ou de vouloir le faire. C'est un simple partage.