Forum d'entraide pour maigrir sans régime. Si tu écoutes ton corps lorsqu’il chuchote, tu n’auras pas à l’entendre crier. |
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| Sommes-nous des dormeuses restreintes ? | |
| | Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Sommes-nous des dormeuses restreintes ? Jeu 2 Juil 2009 - 14:40 | |
| Bonjour, cela fait seulement quelques semaines que j'ai commencé à m'intéresser à la méthode Zermati, mais déjà ça m'amène nombre de questions existentielles... En particulier, sur le sommeil. J'ai souvent du mal à m'endormir. Parfois je me réveille deux, trois heures avant l'heure habituelle de mon réveil, et je ne sais pas me rendormir. Souvent je somnole dans la journée, j'adorerais faire une sieste d'une heure au milieu de l'après midi. Le soir vers 20h, 21h j'ai souvent un gros coup de barre, j'irais bien me coucher mais non : j'ai pas envie que la soirée soit finie. Je trouve qu'il y a beaucoup de ces mécanismes qui ressemblent à ceux d'un mangeur restreint : - je me couche à l'heure "sociale" même si je n'ai pas sommeil, comme un mangeur restreint mange une quantité "sociale" même s'il n'a pas très faim - ... ou je me couche trop tard parce que ma soirée ne m'a pas satisfaite, comme on peut manger trop parce que le repas ne nous a pas comblé - des soucis de boulot (par exemple) peuvent m'empêcher de dormir, comme des soucis peuvent couper l'appétit ou faire manger trop - à force de manquer de sommeil, je dors jusqu'à midi le samedi matin, je suis vaseuse et la journée est bien entamée... comme une crise de compulsion de nourriture qui arrive après plusieurs jours de restriction ! Est-ce que l'une d'entre vous a déjà ressenti ce parallèle ? Avez-vous déjà essayé d'appliquer la méthode Zermati au sommeil ? (pas évident de dormir en pleine réunion (quoique..) mais se coucher dès qu'on a sommeil le soir, se lever si à 5h et faire quelque chose de sympa, si on se réveille naturellement sans pouvoir se rendormir... après tout, pourquoi pas...) (c'est un peu n'importe quoi mes réflexions ) |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Sommes-nous des dormeuses restreintes ? Ven 3 Juil 2009 - 14:21 | |
| Je me suis faite la même réflexion, et en particulier sur le sommeil des jeunes enfants. Evidemment les contraintes sociales sont peut-être encore plus prenantes que pour la nourriture.
Je me suis également fait la même réflexion pour la clope: on entend souvent dire que les gens qui n'arrêtent pas de fumer n'ont pas de volonté...sauf que comme un mangeur régulé ne fixe pas ses prises alimentaires par la volonté, le non-fumeur n'a pas besoin de sa volonté pour ne pas fumer...il n'en a pas envie c'est tout!
et le principe du stresseur "tabac" est le même que le stresseur poids: je veux arrêter de fumer, donc je suis frustré, donc si je craque je culpabilise, ça me stresse encore plus ce qui me donne envie de fumer. Je pense que ça s'applique à tout ce qui répond à nos émotions négatives de façon non spécifique. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Sommes-nous des dormeuses restreintes ? Lun 6 Juil 2009 - 0:54 | |
| C'est très intéressant, ta reflexion. Je n'y avais jamais pensé comme ça. Le sommeil, finalement, c'est aussi une question de liberté et d'écoute de soi, et de gérer le stress, de savoir relativiser... Avant, j'étais comme beaucoup, je me faisais du soucis quand je ne dormais pas, parce que j'allais pas assurer au boulot le lendemain, que ça allait être dur. ..Finalement, c'est surtout ce stress là qui est dur, parce qu'une fois qu'on y est, par exemple au boulot et qu'on a pas bien dormi on assure quand même, et si on a une urgence on assure car les mécanismes hormonaux font leur boulot (adrénaline...). En plus dans ce cas on est bien crevé le soir et on dort bien ! Moi maintenant je ne m'en fais plus. Je dors, je dors pas, je prends comme ça vient et du coup il n'y a plus de stress. J'ai appris ça parce qu'à une époque, j'avais un travail où je voyageais régulièrement à l'étranger. Tout le monde stressait à cause du décalage horaire et du stress parce qu'il fallait justement assurer à ces moments là. Alors on étaient là a essayer de dormir coûte que coûte, mais bien sûr, ça ne marchait pas. Un jour un collègue m'a dit que lui, il ne s'en faisait plus. Si il n'arrivait pas à dormir, et bien il ne dormait pas. Finalement c'est une sorte de lâcher prise. Pas de peur pour le moment d'après, le lendemain. Tu as raison, c'est la même chose que Zermati ! Maintenant, pour le sommeil, je fais toujours comme ça. Si je ne dors pas, je ne lutte pas pour essayer de dormir. Soit je vais lire au salon avec une tisane, soit quand j'ai vraiment la flemme je me détends au lit et j'essaye d'avoir des pensées utiles ou agréables. Quand j'ai sommeil très tôt, je vais me coucher. J'ai de la chance, mon mari est comme moi. Car c'est vrai qu'il y a une sorte de "ça la fout mal" d'aller se coucher comme les poules. Je m'en fout, les autres n'ont pas eu la journée que j'ai eu ! Pour la sieste, on ne peut pas toujours, c'est comme ça... Et bien je me rends compte que finalement je Zermate assez bien sur le sommeil, alors je vais peut-être m'en servir pour le reste ! Merci Darialine !
Dernière édition par Eve le Mer 8 Juil 2009 - 22:15, édité 2 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Sommes-nous des dormeuses restreintes ? Mer 8 Juil 2009 - 21:55 | |
| En effet c'est bien vu ! Je suis passée par une période de sommeil très troublé. Mon psy me disait que j'avais une dette de sommeil et que je devais profiter de chaque moment où je pouvais dormir pour la compenser. Alors je faisais des siestes le soir en rentrant du boulot et du coup je flipais de ne pas encore dormir à 23h30 !! Sur une brochure de la médecine du travail, il était conseillé de ne pas se coucher si on n'avait pas sommeil. Que l'on ne ferai que tourner en rond dans le lit et que le sommeil ne viendrait pas dans ces conditions. Par contre, lorsque l'envie de dormir arrivait, il fallait saisir l'occasion et ne pas attendre le train suivant ! Je suis les conseils de la brochure depuis un sacré moment et c'est vrai que je n'ai plus de dette de sommeil ni de difficulté à m'endormir. Je fais 6h consécutives et je suis en forme. S'il est trop tôt pour me lever, je tente de me rendormir. Je somnole tranquillou... Mais c'est souvent durant ce "somnolage" que je fais mes rêves à la con qui me perturbent alors j'évite. En effet, je gère mon sommeil comme mon appétit. Bon parallèle Darialine !! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Sommes-nous des dormeuses restreintes ? Jeu 9 Juil 2009 - 11:05 | |
| Moi j'ai remarqué que si je suis fatiguée par manque de sommeil ou mauvais sommeil, j'ai tendance à manger sans écouter mes sensations, je mange pour lutter contre la fatigue. et surtout quand le marchand de sable passe j'essaie de lui obéir Pas évident quand on a des enfants qui ne veulent pas se coucher le soir! |
| | | Invité Invité
| Sujet: c'est sûr Ven 4 Déc 2009 - 14:36 | |
| Il y a un parallèle inévitable entre la nourriture et le sommeil, nous avons besoin de l'un et l'autre pour vivre ! Et les deux sont soumis à des codes sociaux qui régissent notre quotidien... Sortir enfin de là et casser ses chaines c'est se mettre en marge de la société, pas facile !
Moi quand je suis fatiguée, je mange, enfin je bouffe ! Si je manque d'une force, je compense par une autre... Alors que qui dort dîne !!! En gros et sans vilaine transition, moins je dors, plus je grossi ! ce qui n'arrange jamais rien... pour le moral !
Ce que je fais, c'est un joli petit lit, bien accueillant, comme un beau plat qui fait du bien, un bon bouquin (en ce moment Zermati !) et je savoure la douceur des draps, comme on savoure le goût des choses... |
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| Sujet: Re: Sommes-nous des dormeuses restreintes ? | |
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