Nourriture "doudou"

J'ai un peu trop tendance ces derniers jours à manger pour calmer mes angoisses, mon stress... bref! à me réconforter avec la nourriture!

Que faites-vous pour vous calmer, destresser, décompresser...autrement qu'en mangeant?

Vos solutions seront certainement appréciées par beaucoup d'entre nous car c'est vraiment un soucis au quotidien!
:smack:

Alors je suis certainement une des plus mal placées pour parler, car cela m'arrive très souvent aussi.

Je trouve que ce qui m'aide, c'est d'instaurer des petits rituels.
Par exemple, avant, le soir, je rentrais chez moi et je me "jettais" sur la nourriture. Dès que je rentrais, c'était le goûter, même si il était 19h !
Maintenant quand je rentre, d'abord je m'allonge un peu, je range mes affaires, je me démaquille, etc. Bref, j'installe d'autres habitudes.

Bien sûr, ça fonctionne moins pour les émotions plus imprévues, mais je dirais que ça m'aide assez.

C'est un sujet ... délicat! Perso, je sais qu'en faisant de la relaxation ou simplement en allant me balader avec le chien m'aide à estomper mes angoisses. Maintenant, je sais que sur le moment c'est plus "facile" d'ouvrir le frigo que de chercher plus loin.

J'essaie aussi de m'occuper l'esprit et surtout, dans la mesure du possible, je me taille de la cuisine! Ou je téléphone à ma maman, bref, une occupation quelconque!

De relire les messages m'a fait penser à une réflexion que m'a faite mon fils (7ans) hier soir.

"C'est bien de ne plus avoir de doudou, ça me fait plus de place dans mon lit!" (il avait viré tous les doudous qui trônaient dans son lit).

Je me suis dit que j'avais l'âge, moi aussi, de virer mes doudous et que ça allait surement me laisser de la place dans ma vie et sur mes hanches.
En tout cas, sa réflexion m'a faite réfléchir et s'il est capable, à son âge, de dormir sans doudou, c'est à dire sans aucune protection, je pouvais aussi m'en passer et affronter mes démons en adulte.

A suivre...

J'aime bien ta réflexion,

Citation :

Je me suis dit que j'avais l'âge, moi aussi, de virer mes doudous et que ça allait surement me laisser de la place dans ma vie et sur mes hanches.

pleine d'humour et de lucidité. La vérité sort de la bouche des enfants, dit-on...

Voici un texte que je trouve formidable (toujours issu de "jaifaimjemange", ma référence du moment) :

"J'écris beaucoup ici depuis quelques temps. Quand je devrais étudier, je préfère bien souvent faire autre chose. Et le stress monte. Et le stress me donne envie de manger.

Quand finalement j'étudie, je m'emmerde à mourrir. Je fais quelques cours de sciences sans aucun rapport avec mon orientation et pour lesquels je n'ai absolument aucun intéret. Et l'ennui, ça me donne envie de manger.

Mais je connais la chanson. Je sais que je n'ai pas faim et que cette nourriture ne m'apportera que de la culpabilité. Et la culpabilité, ça me donne envie de manger.

Et tout ça n'a dans le fond aucun rapport avec la nourriture ou avec les besoins de mon corps. Je m'ennuie, j'ai de la pression, je ne suis pas heureuse de ma journée, je ne suis pas fière de procrastiner, je voudrais être ailleurs, faire autre chose. Et mon cerveau fait un drole de lien entre manger et se sauver des obligations, de la perfection et du reste. Le monde de la compulsion, c'est un petit monde juste à moi. C'est un monde ou dans l'instant, rien d'autre n'existe que moi qui me remplis. Mais on finit toujours par redescendre dans le monde de tout le monde et le choc des civilisations est brutal: on se déteste d'être encore parti, d'avoir encore été dans un monde irréel.

Mais je ne pars pas. Je suis devenue assez grande pour choisir mes destinations voyage et j'ai tellement fait le tour de ce pays qu'il ne me console plus.

Réfléchir et l'écrire, ça me permet de relativiser l'envie de manger.

Je n'ai pas faim. Je mangerai plus tard au pays de tout le monde, quand j'aurai faim.

Wouah, ce texte est très fort.
La métaphore est extrêmement bien choisie... des paroles dont je me souviendrai quand je me sentirai "partir"...

Merci Krystel!

alors moi, quand je sens que je vais craquer, je sors promener mon petit chien, je fais coup double car je ne craque pas et je bouge !!et lui il ne demande que ça :bill:

J'aime bcp l'idée du voyage qu'on s'impose pr se déconnecter du monde réel! c très joli et poétique et ne nous met pas ds une position négative, pessimiste!

Comme cette personne qui écrit, moi aussi, je veux définir où je veux partir en voyage et ce ts les jours!

Krystel pr cet extrait très optimistic!

:smack:

Citation :

Je me suis dit que j'avais l'âge, moi aussi, de virer mes doudous et que ça allait surement me laisser de la place dans ma vie et sur mes hanches.

Bonjour,

Je me suis beaucoup demandée comment me donner de la douceur et moi, j'ai fait complètement l'inverse de ce que ton fils a fait: j'ai réintégré la doudou dans mon lit (j'y ai mis des draps "santé") et quand j'ai besoin de réconfort je me glisse sous les draps et je flatte mon chat. Simplement pour que ce soit doux au toucher. Ça m'apaise beaucoup.
J'utilise aussi souvent le dessin, ce qui permet aux émotions de sortir et me rend fière. Voilà...

Shmi

Oui, finalement tu as peut-être raison. ça doit faire du bien de trouver un réconfort (autre qu'alimentaire) quand on en a besoin. Je vais réfléchir à cette hypothèse.

Qu'appelles-tu drap "santé"? Tu les achètes dans quel magasin?

:smack:

Re-bonjour Krystel,

Désolée pour le québécisme : les "draps santé" sont des draps en molleton, super doux, qu'on utilise l'hiver parce qu'ils sont très chauds. On les achète dans tous les magasins de grande surface, où on vend des draps. Au Québec : Zeller's, Sears, La Baie et même Walmart ; en France ????

J'espère que ça t'éclaire.

Shmi

Heu...en france, c'est à creuser!
Je ne connaissais pas (j'habite dans le sud de la france et les hivers ne sont pas très rugueux ) mais c'est sûr que ce doit être très agréable.
:smack: