Angoisses de ne pas avoir faim

Bonsoir à toutes,
Je mets en pratique la méthode sérieusement depuis une semaine et le bilan est plutôt très positif.
Notamment, je me suis rendu compte que j'avais nettement moins faim le lendemain d'un repas copieux. Mais du coup lorsque ça arrive et que je saute un repas, je me sens extrêmement angoissée par cette absence de faim. je suis en train de lire Maigrir sans régime et j 'e comprends ce qui est dit sur la peur de la faim, mais avoir peur quand on n'a pas faim alors qu'on a toujours eu peur de grossir et de trop manger, là je comprends pas trop.....

Coucou Tartine!
Je commence aussi Zermati depuis un peu plus d'une semaine, je suis donc une novice dans la matière...
Mais je pense que cette absence de faim est normale, puisque tu as fait un repas copieux la veille comme tu le dis, et a mon avis, tu ne sautes pas un repas car tu n'as pas faim... Sauter un repas pour moi, est un acte volontaire ayant pour but de maigrir, et de se priver de repas alors qu'on a faim... Ton repas est juste décalé...

Je trouve que c'est plutôt bon signe, et je pense que ton corps se régulera par lui même par la suite ;-)

Enfin tout ça ce n'est que mon avis

Merci Minnie,
Et bon courage à toi qui commence aussi.
Mais ce n'est pas ne pas avoir faim qui me pose problème mais plutôt le fait que cela m'angoisse de ne pas avoir faim, je ne vois absolument pas pourquoi!

Tu sais, c'est quelque chose de nouveau de ne pas avoir faim... Tout comme de sentir sa faim... donc dans un sens comme dans un autre, ca peut etre angoissant...

Essaye de te divertir, et de penser a autre chose quand "l'heure" des repas arrive, histoire de ne pas penser a ta "non faim"... si tu n'y penses pas, tu ne peux pas angoisser... Non?

Est ce que tu partages tes repas en famille? Ou tu vis seule?

Oui tu as vraiment raison, ne pas avoir faim c'est aussi une sensation nouvelle! Et déstabilisante.
Je vis avec mon amoureux.

C'est ce qui doit être compliqué aussi dans ton cas, c'est que lorsque ton chéri a faim, avant tu mangeais avec (comme nous toutes je penses... en tout cas moi c'était le cas), et maintenant tu essayes d'écouter ton estomac, et il ne vas surement pas au même rythme que celui de ton chéri...
Je sais que pour ma part, si je devais manger a chaque fois que mon mari a faim, je mangerai 5 ou 6 fois par jour!!
J'ai encore un peu de mal a les laisser manger seuls en me disant que moi j'ai pas faim... Mais ça viendra petit a petit... Pour l'instant disons que je gère la quantité, et les repas en solo ce qui est déjà pas mal...

Tu dis que tu angoisses lorsque tu n'as pas faim, mais comment fais tu pour gérer ça? Est ce que tu te forces a manger quand même?

Désolée de répondre seulement, mais j'ai du me déconnecter hier soir.
Ca ne pose pas vraiment de problème avec mon amoureux, qui est naturellement un mangeur "régulé", et qui trouve cela parfaitement normal de ne pas avoir nécessairement faim à tous les repas.

Ce doit en effet juste être la conséquence du fait d'essayer de ne plus manger "avec sa tête"! On a très vite, et très facilement l'impression de faire n'importe quoi...

je ressentais exactement la même chose que toi au début. Alors j'emportais avec moi un encas au cas où j'aurais faim pour ne pas oublier de manger au cas où... Aujourd'hui je me rends compte que je n'ai plus envie de faire des repas trop copieux: en dépassant ma faim mon repas s'en trouve gâché. Bisous: Béatrice-marguerite

Ne pas avoir faim, une source d'angoisse, je comprends parfaitement. C'est mon problème majeur, celui qui me fait stagner dans la démarche, sans doute car j'ai encore trop besoin de la nourriture. Et après, la culpabilité arrive si je re-mange sans faim. Bref, tout faux!
C'est vrai, c'est une sensation nouvelle, l'absence de faim, et ça peut dérouter. La faim nous donne la sensation d'exister, d'être vivante, ce n'est pas rien. Et puis, c'est un plaisir de manger avec faim! Le tout est sans doute de savoir s'occuper, se relaxer en attendant que la faim nous surprenne.. plutôt que de l'attendre. La vie continue, en attendant. ;)

J'espère que tu commences à faire avec! Donne-nous de tes nouvelles. :)

Merci de prendre des nouvelles! C'est chouette la solidarité zouzous!
Ca va bien, j'ai eu une grosse compulsion vendredi, qui sur la moment m'a mis le moral à zéros, mais qui a finalement débloqué beaucoup de choses, comme je l'explique dans mon jdb.
J'ai encore en effet du mal avec l'absence de faim, mais j'ai l'impression aussi que cela dépend des moments. Parfois, c'est comme si j'avais envie de me réconforter avec de la nourriture, et que le fait de ne pas avoir faim m' angoissse pour ça! C'est je pense un moment nécessaire du réapprentissage, savoir gérer ses émotions autrement..
Et toi comment vas-tu?

Ah, les compulsions.. désormais, elles peuvent être des alliées. Plutôt que de laisser la honte et la culpabilité s’installer, on peut la prendre au sérieux et tenter de comprendre pourquoi elle a eu lieu, et comment faire autrement la prochaine fois. Je suis heureuse d'apprendre que ça t'a permis de rebondir, un joli pas!

C'est vrai que l'absence de faim est pénible ou non selon les moments et l'humeur du jour. Et, oui, considérer cette dernière, ça fait partie du travail d'apprentissage. C'est même le plus important : écouter ses appétits nous rend plus conscientes de nous-mêmes, de notre psyché. On se rend compte que finalement, prendre le temps d'écouter sa faim implique d'écouter se sentiments et émotions, car tout est lié. Si on ne veut pas avoir toujours à prendre la nourriture pour seule réponse à nos état d'âme et parvenir à écouter notre corps.. il est nécessaire de faire un vrai travail sur soi. Tout un projet!
Puis finalement, je pense que la nourriture-réconfort sera toujours là par moments. A partir du moment où elle n'est plus la seule réponse, qu'elle n'est pas là pour étouffer nos émotions et rendre muets nos problèmes.. c'est pas si mal une bonne glace après un chagrin d'amour. :à table:

Sinon, on fait aller, merci. Trois compulsions en trois jours, donc un peu difficile à gérer. Mais aujourd'hui, je cultive ma patience comme un maître zen. Toujours trèèèès très peu d'appétit, et vu que je suis une étudiante en vacances, vivant seule et loin de sa famille, c'est un peu dur de s'occuper. Et l'ennui me fait manger. Verra bien ce que ça donnera..! Il faut être optimiste. ;)

Oui en effet, et tu me parait très courageuse, et du courage il en faut! mais l'essentiel est d'être sur la bonne voie et de savoir que- pour une fois!- on beaucoup d efforts mais dans le bon sens cette fois! Tu ne crois pas que ton manque d'appétit peut être la conséquence des compulsions? Au sens où ce serait simplement l'effet de la régulation naturelle de ton corps?

Oh si, bien sur, c'est le contre-coup des compulsions. Mais, depuis que j'ai entrepris Zermati (à plusieurs reprises déjà, et par le passé avec un poids plus léger), j'avais déjà peu d'appétit. :p Dans un sens c'est réjouissant, mais à court terme, un peu moins, héhé.
Je te remercie, tu sembles aussi très courageuse et déterminée, avec la tête sur les épaules! Et oui, cette fois, c'est ressenti comme un accord avec nous-même basé sur le respect.. ça fait du bien, et, on se sent déjà plus légère, non? ;)

oh que oui! Et cela entraine tant dec hangements dans notre manière de nous percevoir, et de percevoir le monde....
c'est agréable de pouvoir le partager...

Je n'avais jamais constaté, mais en lisant ce poste je réalise que autant j'ai encore une certaine peur de la faim, ne pas avoir faim quand je l'avais prévue m'angoisse aussi...

Voilà qui est intéressant...

Probablement parce que si je ne mange pas au moment prévue (à cause de ma non faim) j'aurai faim quand ce n'est pas le moment...

C'est en quelque sorte tout relié...

mouin mouin mouin....

Merci pour la réflexion tartine.

(et désolé si j'ai pas fait avancer la tienne )

Bonjour Pitchounette!

Dans la mesure où nous sommes confrontés à des problèmes analogues, nous ne pouvons que nous enrichir mutuellement de nos réflexions!

Et c'est le cas! Déjà, ça me fait beaucoup de bien de voir que je ne suis pas la seule à ressentir cela, ça me déroutait vraiment.
Ces quelques jours derniers, j'avais mal au coeur très souvent, et cela m'angoissait beaucoup! Incroyable tout de même!

J'y ai donc à nouveau réfléchi, et je crois vraiment que pour moi :
-Soit j'y voit le signe que j'ai trop mangé au repas précédent, d'où une certaine culpabilité (pas facile de s'en défaire)
-ou parce que je sais que ce "remède magique" de la nourriture ne va pas être disponible....